http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2017/04/20/notification-imminente-du-marche-des-5-fregates-de-taille-in-17958.html
Chose promise au salon Euronaval d’octobre dernier, chose due.
Jean-Yves Le Drian lance donc la réalisation des frégates de taille intermédiaire (FTI) de classe Belh@rra. Un lancement qui devait intervenir en 2018 mais que les besoins opérationnels de la marine ont accéléré.
La décision date, en fait, du 20 mars dernier ; mais d’ultimes "chamailleries budgétaires" ont retardé l’annonce. Il aura même fallu un feu vert final de Matignon, la semaine dernière.
Le marché sera notifié dans la journée à l’équipementier naval DCNS par la Direction générale de l’armement.
Belh@rra-france-portrait.jpgCinq FTI seront commandées, pour un montant évalué à 4 milliards d’euros. A vocation de lutte anti-sous-marine, elles intégreront le nouveau radar à quatre antennes planes Sea Fire de Thales et seront équipées des missiles Aster 30 de MBDA.
"Elles seront conçues et construites à Lorient", précise-t-on chez DCNS. Pour l’ensemble du groupe, la réalisation d’une frégate Belh@rra représentera en moyenne deux millions d’heures de travail dont trois cent mille heures pour les bureaux d’études.
"La première doit entrer au service actif en 2025", a annoncé le ministre de la Défense qui espère que des clients étrangers s’intéresseront aussi aux FTI. Son entourage estime que le potentiel à l’export tourne autour de "30 bâtiments".
L’entrée en service de ces frégates de 4 000 tonnes permettra aux forces françaises de disposer à l’horizon 2030 de 15 frégates de premier rang conformément à la loi de programmation militaire. Les cinq FTI s’ajouteront aux huit frégates multimissions (Fremm) et deux frégates de défense aérienne Horizon.
Chose promise au salon Euronaval d’octobre dernier, chose due.
Jean-Yves Le Drian lance donc la réalisation des frégates de taille intermédiaire (FTI) de classe Belh@rra. Un lancement qui devait intervenir en 2018 mais que les besoins opérationnels de la marine ont accéléré.
La décision date, en fait, du 20 mars dernier ; mais d’ultimes "chamailleries budgétaires" ont retardé l’annonce. Il aura même fallu un feu vert final de Matignon, la semaine dernière.
Le marché sera notifié dans la journée à l’équipementier naval DCNS par la Direction générale de l’armement.
Belh@rra-france-portrait.jpgCinq FTI seront commandées, pour un montant évalué à 4 milliards d’euros. A vocation de lutte anti-sous-marine, elles intégreront le nouveau radar à quatre antennes planes Sea Fire de Thales et seront équipées des missiles Aster 30 de MBDA.
"Elles seront conçues et construites à Lorient", précise-t-on chez DCNS. Pour l’ensemble du groupe, la réalisation d’une frégate Belh@rra représentera en moyenne deux millions d’heures de travail dont trois cent mille heures pour les bureaux d’études.
"La première doit entrer au service actif en 2025", a annoncé le ministre de la Défense qui espère que des clients étrangers s’intéresseront aussi aux FTI. Son entourage estime que le potentiel à l’export tourne autour de "30 bâtiments".
L’entrée en service de ces frégates de 4 000 tonnes permettra aux forces françaises de disposer à l’horizon 2030 de 15 frégates de premier rang conformément à la loi de programmation militaire. Les cinq FTI s’ajouteront aux huit frégates multimissions (Fremm) et deux frégates de défense aérienne Horizon.